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Le 11 novembre 1934, il exprime son inquiétude devant la montée du nazisme dans un discours prononcé devant le monument aux morts, en présence des associations d’anciens combattants.

Mobilisé comme directeur du Groupe de recherche scientifique rattaché à la faculté des sciences de Grenoble en septembre 1939, il est tétanisé par le discours du maréchal Pétain, le 17 juin 1940. Le lendemain, l’appel du général de Gaulle « dénoue son angoisse ». Le 1er juillet, il adresse à Pétain une lettre passionnée l’exhortant « à modifier ses projets, à quitter la France, à ne pas renier les Français qui continuaient la lutte ».

Révoqué de l’ensemble de ses fonctions en décembre 1940, il devient le chef moral de la résistance dans l’Isère, où il possède une villa nommée "La Bérangère", qui est un lieu de rencontre pour les résistant et une cachette pour les juifs. Les autorités de Vichy inscrivent son nom en tête de la liste des otages éventuels.

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Selon le désir de son père, il entra en « taupe » et non pas en « khâgne » comme l’auraient aimé ses professeurs. Il fut mobilisé lors de la première guerre mondiale et blessé d’une balle à la tête au cours des combats de la bataille de Marne, il fut décoré de la Croix de Guerre. Lors de son séjour à l'hôpital, il se consacra à l'aviation et à la défense terrestre.  Ses supérieurs ne le prirent pas au sérieux, ce qui lui valu de retourner quelques mois au front à Verdun.

Finalement, avec Jean Perrin, ils établirent  en 1917-1918, l’appareil de repérage au son de l’avion ennemi. Pour cet important travail de science appliquée, il fut décoré de la Légion d’Honneur à la fin de la guerre.

 

Il entre officiellement dans le réseau de renseignements Marco-Polo en décembre 1942, il participe à l’organisation des Mouvements Unis de la résistance (MUR) au printemps 1943. Beaucoup de personnalités publiques rejoignent ce type de réseau, comme des politiciens ou bien des professeurs. René Gosse est chargé de recueillir les informations des différents mouvements de résistance. 

Le réseau Marco-Polo servait à fournir des renseignements : il comptait de nombreux membres (jusqu'à 900) de tous les milieu, chaque membres ayant son utilité par exemple des scientifique qui étudie avancées technologique des Allemands dans les domaines militaires mais également scientifique et des photographes utilisait ses appareils photos et son laboratoire de développement pour recréudie les avancées techner des documents pour les individus qui se battaient dans la résistance avec le réseau "Marco Polo".

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René Gosse rejoint ensuite le réseau Jade Amicol, en relation avec les services secrets britanniques (M16). Le nom “Jade Amicol” vient de la pierre précieuse “jade” et du nom de code d’un officier britannique “AMI” et du nom de guerrier de l’amiral Claude Arnould “COL”.

Le réseau est basé dans le sud ouest. Ils recherchent des information sur les défenses de Bordeaux ainsi que dans la zone de Bayonne à Biarritz et des côtes de la rochelle à Mimizan. Ce réseau met à l’abris des aviateurs anglais à Paris. Parmi ses représentants les plus connus, nous retrouvons GUY Dufeu, et Claude Arnould. René Gosse était un des membres les plus notables de ce réseau.

René Gosse était et est toujours considéré comme un héros de la résistance.

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En 1943, le Service de Travail Obligatoire devient obligatoire pour toute personne née entre 1921 et 1923, ce qui, par conséquent, entraîne un exode de la jeunesse. Parmi ces jeunes, beaucoup fuient, risquant d'être rattrapés et emprisonnés, ou exécutés. Son alliance à la résistance le conduira à la mort.

 

Le 21 décembre 1943 vers 21 heures, il est arrêté par deux hommes de la Gestapo (un Allemand et un Français). Son fils Jean, jeune avocat de 28 ans engagé depuis mai 1942 dans le mouvement Combat est emmené par les mêmes hommes à son domicile quelques minutes plus tard. René et Jean sont assassinés à l'arme à feu à la sortie de Saint-Ismier, sur la route de Chambéry. Leurs corps sont retrouvés le lendemain matin. La mort de René Gosse sera annoncée le lendemain dans les médias, beaucoup d'hommage lui seront rendus.

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Parmi les actes de résistance de René Gosse, nous retrouvons l’hébergement de clandestins. Par exemple, Fergus CHALMERS-WRIGHT, ancien commandant de l'armée britannique et en france en tant qu'agent secret, fut hebergé par René Gosse dans sa Villa pendant les mois d'automne et d'hiver 1942-43.

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Témoignage de Fergus CHALMER-WRIGHT:

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