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L'homme engagé

FFL/FFI

FFL/FFI

Forces françaises libres

 

Appelé les FFL la majeure partie du temps, cela désigne un regroupement d’unités de l’armée dont le but est de combattre l’ennemi pendant la seconde guerre mondiale, non seulement en France mais partout dans le monde, où ils portent les couleurs de la France. 

Formées en 1940 par le Général de Gaulle, elles regroupent d’abord des unités rapatriées de divers régiments, dont Dunkerque, Narvik (relier à Lexique = Narvik) et étaient même rejointes par des civils qui réussissaient à atteindre l’Angleterre.

En effet, les FFL étaient dirigés et coordonnés depuis l’Angleterre, sous la directive de Charles de Gaulle, qui avait alors signé un accord avec le gouvernement britannique visant à « assurer la restauration intégrale de l'indépendance et de la grandeur de la France ».

 

Le gouvernement britannique autorise alors la création d’une force française libre composée de volontaires, ce qui est important de souligner tant cela suppose un engagement de la part des soldats intégrants les FFL. D’abord limités par le fait que les français rapatriés en Angleterre préfèrent rentrer en France pourtant occupée par les allemands, les FFL compteront en juillet 1940 environ sept mille hommes, civils et militaires.

En aout 1940, des Français libres participent à des combats aux cotés des troupes britanniques contre les Allemands et les Italiens. Les FFL combattrons pour la Libération aux cotés des Américains et des Britannique.C’est une des premières actions de Charles de Gaulle pour coordonner la Résistance en France, en s’efforçant d’organiser d’abord la France Libre, puis les réseaux de résistance intérieure. 

Gustave CAMERINI, dit CLARENCE

Né en 1907 en Egypte, il est surpris par le déclaration de guerre en septembre 1939 à Paris, et décide de s’engager dès le début pour toute la durée de la guerre. Il sera affecté à la Légion Étrangère, participera à plusieurs opérations à l’étranger avant d’intégrer les Forces Françaises libres en juin 1940, sous le nom de CLARENCE. Il sera fait compagnon de la Libération en 1943.

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Les FFI désignent simplement les forces de la résistance intérieure en France, depuis 1944.  Placées sous la directive du Général Koenig, elles ont un état major en Grande Bretagne mais ont un commandement régional, parfois même départemental.

 

Le lien entre les forces militaires, l’organisme politique et la clandestinité sera assuré par le Conseil National de la Résistance à partir de 1943. Le général Koenig envoie en France une délégation de militaires supposés relayer les ordres du commandement allié, de coordonner les opérations, d’encadrer les FFI et de transmettre arme et argent.

 

C’est le bureau central des renseignement et d’actions qui met en place les opérations des FFI, depuis Londres. La puissance numérique des FFI, ainsi que de toutes les autres organisations de la Résistance dépendaient toujours de l'implication et de la volonté du peuple.

 

C'est l'engagement, qui a permit à ses organisations de réussir, ou du moins de contribuer à la Libération, qui reste ne l'oublions pas, le but final, la consécration. 

Les cheminots

LES CHEMINOTS

Il fut important au lendemain de la guerre de cultiver ce qu’on appellera le résistancialisme. C’est un véritable mythe, engendré par le discours du 25 aout 1945, prononcé par Charles de Gaulle, dans lequel il vantera les mérites d’une France résistante, forte, où chaque français était résistant et a combattu l’ennemi allemand.

 

Les cheminots et le mythe qui les entoure seront propulsé sous les projecteurs du mythe résistancialiste, et seront considérés comme des héros. Ici aussi, on pensera que tout les cheminots étaient résistant et posaient des bombes dans les trains d’armement allemand.

 

Tout cela sera bien évidemment encouragé par le cinéma et la littérature (La Bataille du Rail, Le Train…) Or, s’il est vrai que l’on peut accorder aux cheminots en France nombre d’actes de sabotages envers les allemands, et malgré ce que certaines personnes ont pu soutenir (des anciens cheminots, la SCNF, le parti communiste…), tout les cheminots n’étaient pas résistant. Cependant, nous allons nous concentrer sur ceux qui ont en effet, contribué à la résistance, à travers des actes de plus ou moins grande envergure. 

 

C’est d’abord du sabotage, acte le plus connu des actions des résistants cheminots. Ceux ci commencent en 1941, mais sont légers et peu nombreux, dans le sens où ils ne s’attaquent jamais à de grandes installations fixes telles que des gares, ou même à des locomotive.

 

Le rythme des sabotages s’intensifie à partir de 1943. En 1944, ils sont multipliés et étendus à toute la France. Désormais, les saboteurs s’attaquent cette fois à des gares et des locomotives. Les perturbations causées par ces sabotages sont conséquents, cependant les dégâts faits aux installations fixes dont les gares, sont importants mais jamais aussi efficaces que les bombardements.

 

Bien sûr ces sabotages ont lieu dans la France occupée, particulièrement dans le Sud Est et dans le Sud Ouest. Si toutes ces actions peuvent être le fait de cheminots, on accorde plutôt un autre type de sabotage aux cheminots, c’est le sabotage de machine, par exemple l’introduction de sable dans les boites d’essieux, dans des locomotives allemandes, contenant généralement des armes ou mêmes des soldats ou officiers nazis, ou bien la coupure des freins de locomotive, voir même des sabotages à la base de la chaîne, à la fabrication des locomotives, en stoppant le fonctionnement de machines d’assemblages, immobilisant la chaîne de production.

 

De nombreux journaux clandestins souligneront d’ailleurs le déchirement auxquels les cheminots doivent faire face en sabotant leurs machines, tant l’attachement à sa machine est important à l’époque. L’un des actes de résistances cheminotes le plus important sera le déraillement d’un train causé par le déboulonnage d’un rail dans les environs de Caen.

Il y aura 28 morts et une trentaine de blessés, tout les morts sont des militaires allemands. Au final, les convictions peuvent se croiser, on verra des actes de résistance opportunistes profitant d’une occasion spéciale,qui sera donc ne résistance plus spontanée, une résistance plus réfléchie généralement organisée par des hauts fonctionnaires de la SNCF dont les connaissances contribuent grandement à l’organisation d’actes de résistance de grande envergure.

LES MAQUISARDS

Les maquisards

Les maquisards représentent un groupe de résistant spécifique à la seconde guerre mondiale, qui se développent particulièrement après 1943 et la mise en place du Service de Travail Obligatoire, instauré par l’Allemagne nazie et obligeant tout les jeunes français en âge de travailler, à aller servir de mains d’oeuvres dans les usines allemandes. Les jeunes Français, révoltés par cette idée joindront les maquis en masse à partir de cette période là en particulier (je vous invite à voir à ce propos la partie jeunesse engagée de notre site internet) 

Maquisards près de Venelles à Sainte-Victoire en 1944

Les maquisards se caractérisent par le fait qu’ils se cachent dans des lieux peu peuplés, forêts ou flan montagneux. Leurs noms fait référence à une expression corse, « prendre le maquis »,  qui signifie se cacher des autorités en se réfugiant dans la forêt. 

Ainsi le maquis renvoie à la fois au lieu, et au nom des résistants. On trouve des maquis partout en France, mais en grande majorité au Sud, dans la zone français libre. Dans la France occupée, au nord, on trouve quatre aires majeures où les maquis sont concentrés : La Bretagne, les Ardennes, le Morvan, et le Jura. Mais assez parler du côté technique, voyons en quoi leur rôle consistait : 

Ils recouraient à des techniques de guérillas, dans le sens où ils s’attaquaient aux troupes d’occupations allemandes et aux milices françaises. Ils les attaquaient de l’intérieur, caché dans les forêts et montagnes, avec l’aide des villageois et leurs bienveillance, sans laquelle les actions des maquisards auraient été largement compromises.

Cependant, ce n’est pas leur seul rôle. Ils aidaient également à l’évasion des pilotes britanniques dont les avions avaient été abattus et qui avaient survécu, ainsi que les juifs en exode. 

Ils rejoignirent au fur et à mesure de la mise en place de l’organisation de la résistance les rangs organisés de celle ci, au sein des Forces Françaises de l’Intérieur. 

Le risque que couraient les maquisards en entrant dans les rangs de cette forme de résistance si spéciale étaient bien évidemment grand, mais ils augmentèrent avec le temps, et avec la prise de connaissance des allemands de ce phénomène. C’est pendant la période de préparation du débarquement de Normandie en juin, période durant laquelle le nombre de maquisard augmenta conséquemment, que les allemands nazis eurent connaissance des maquisards. Depuis mars 1944, date approximative à laquelle ils découvrirent le phénomène, ils lancèrent une période de lourdes représailles sur les régions dans lesquelles la Résistance était la plus concentrée, longue campagne de terreur.

Prenons tout de même un exemple : le groupe de maquisard de Nancy Wake (figure australienne de la résistance en France), au nombre de 7 000 qui affrontèrent une troupe Allemande largement supérieure numériquement ( 22 000 soldats) le 20 juin 1944. 

Certains maquis ne prenant pas la peine de faire des prisonniers, les soldats allemand préféraient encore être capturés par des soldats alliés, que par des maquisards ! 

Cependant dans le sens inverse, les maquisards capturés étaient fusillés ou torturés, ou encore envoyés en camps, dont très peu reviendront.

 

Sur cette carte, une représentation des maquis et d'autres phénomènes de la Seconde Guerre Mondiale dans l'Hérault, notre département. Cette carte rend bien compte de la concentration de maquis dans le Sud de la France, vingt-quatre seulement dans l'Hérault de plus ou moins grosse envergure. 

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